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L’approche semi-quantitative

La quantification des résidus en paléoparasitologie est un problème a priori sans solution et seuls certains contextes archéologiques peuvent faire l’objet d’une telle approche, comparable à celles adoptées en coprologie actuelle. Le récent travail réalisé par Racz et al. en 2015, sur un squelette d’époque médiévale retrouvé à Nivelles en Belgique, est un des rares exemples d’application possible d’une approche quantitative. Nous nous sommes par conséquent tourné vers une approche semi-quantitative, permettant pour le moins la comparaison des données entre les échantillons et entre les sites sur lesquels nous travaillons.

Pour cela, nous avons amélioré notre protocole d’extraction des œufs afin de systématiser la procédure. Ce travail a été effectué et testé au cours d’une thèse réalisée entre 2011 et 2015 (B. Dufour, 2015).
Cette approche semi-quantitative est encore employée dans le cadre de la thèse de C. Maicher. Sur le site espagnol de La Draga par exemple, le comptage systématique des résidus sur une quantité fixe de lecture par échantillon a permis de cartographier les concentrations en œufs de parasites. Ainsi des cartes ont été générées mettant en évidence des zones de fortes concentrations en certains taxons, qui ont conduit à discuter l’origine de ces accumulations particulières. Nous adoptons cette même approche au niveau des structures en creux, afin de mettre en évidence des accumulations différentielles et de possibles variations dans la fonction dans ces structures.

Bibliographie en lien :

Dufour, B., 2015. Synthèse de données et nouvelle contribution à l’étude des parasites de l’époque romaine, et apports méthodologiques de l’extraction des marqueurs au traitement des résultats. Université de Bourgogne Franche-Comté, Besançon, p. 337.