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Sur le terrain

L’échantillonnage sur le terrain doit répondre au mieux aux problématiques posées. De ce fait, une concertation préalable peut être bénéfique entre l’archéologue et le paléoparasitologue, afin de potentialiser l’étude. La prise d’échantillon est réalisée généralement par l’archéologue, cependant, nous nous déplaçons à la demande ou lorsque le contexte le nécessite, dans la mesure de nos possibilités.

Quelques pré-requis à la prise d’échantillons sur le terrain :

  • Attention aux pollutions actuelles. Il est indispensable que le prélèvement futur ne soit pas souillé par des déjections actuelles (fientes d’oiseaux ou d’insectes, déjections d’animaux domestiques…). Le mieux étant de prélever au moment de la fouille de la structure, sinon, rafraîchir l’affleurement ou la zone à échantillonner.
  • Utiliser des outils propres pour chacun des prélèvements. C’est important pour ne pas polluer les échantillons les uns avec les autres. Il suffit pour cela de passer les outils à l’eau ou de les essuyer avec un chiffon ou du papier.
  • La quantité de matériel est peu importante. 10 à 20 cl (50 à 100 gr) de sédiment sont suffisants, soit l’équivalent d’un verre à eau.
  • Échantillon de contrôle. Afin de s’assurer de la non pollution des échantillons entre eux, ou qu’un site n’a pas été remanié de manière trop importante, un échantillon de contrôle est souhaitable, et pourra être réalisé à l’extérieur des structures étudiées, dans des niveaux contemporains, ou à des endroits stratégiques de la structure (voir protocole).
  • Conditionnement et stockage. Les échantillons seront placés dans des sachets plastiques (type Minigrip) fermés, clairement identifiés, et placés dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière. Cela évitera le développement de moisissures qui endommagent l’échantillon, et qui gênent durant les lectures au microscope.

Nous mettons à votre disposition un protocole présentant les modalités de prélèvements pour les principaux cas rencontrés en cours de fouilles, et pour lesquels une étude paléoparasitologique peut être envisagée.
N’hésitez pas à nous contacter en cas de doute, ou pour toute question sur la mise en œuvre d’une étude.

Illustration : Q. Girardclos