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Historique

Histoire de la paléoparasitologie en France

La toute première publication relatant la mise en évidence de parasites en contexte archéologique date de 1910. Le paléopathologiste Marc Armand Ruffer met alors en évidence la présence du parasite Schistosoma haematobium au cours de l’étude d’une momie d’Egypte.
En France, il faut attendre la fin des années 1980 pour voir les premières études publiées.
Le tout premier laboratoire français développant cette thématique de recherche fut créé à Reims par Françoise Bouchet (Professeur de parasitologie) et Jean-Claude Paicheler (Maître de conférences en géologie), et installé à l’UFR de pharmacie de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Actif durant une période de près de quinze années, le laboratoire de paléoparasitologie et parasitologie environnementale fut à l’origine de trois thèses, dont la toute première thèse de paléoparasitologie en France en 2001 (Sophie Dommelier-Espèjo), et de près d’une cinquantaine de publications internationales. Il ferme ses portes en 2010 suite au départ en retraire de sa directrice.
En 2009, le CNRS et l’Université de Bourgogne Franche-Comté décident conjointement de la création d’une chaire mixte pour pérenniser la paléoparasitologie en France. Aujourd’hui, le laboratoire Chrono-environnement (CNRS UMR 6249) est le seul laboratoire en France à héberger un poste de titulaire dans ce domaine, et à proposer cette spécialité de recherche.